J’explore depuis les années 2000 différents styles et sujets tels que le paysage, l’animalier, le portrait et même l’abstrait. Après avoir fait le tour des différents mediums, j’ai choisi l’aquarelle, pour moi la plus riche et la plus subtile des techniques.
Peindre à l’aquarelle, c’est l’acceptation de l’aléatoire. On joue avec le degré d’humidité du papier et avec l’intensité des pigments, qui peuvent autant s’utiliser purs pour un rendu éclatant, que dilués en ‘lavis’ pour des transparences qui ont fait sa réputation. Avec l’aquarelle, on se doit de peindre le tableau dans sa tête, avant de poser le premier coup de pinceau ! Après, c’est comme un jeu de domino qui s’enchaine, les effets de fondus se réalisant ‘dans l’humide’ en moins de deux heures... L’aquarelle est sans doute la plus belle, mais la plus difficile des techniques !
À l’heure du ‘tout numérique’ et de l'arrivée de l’intelligence artificielle dans l'art, Je m’insère dans cette nouvelle génération d’aquarellistes qui, au niveau international, ont cœur de ‘dépoussiérer’ l'image vieillotte de l’aquarelle. De faire de ‘la petite sœur’ de la peinture, souvent décotée par les galeristes, une technique phare de notre époque.